Je suis retourné à ce micro-café de Gion, le Zef Kyoto Gion Shirakawa, et cette fois c’est Mounir qui le tenait. Il parle français et il a tout de suite détecté mon accent quand j’ai baragouiné un bonjour en japonais. Il est venu de Tunisie au Japon avec sa femme il y a dix ans, pour faire de l’Aïkido et il ont eu envie de rester. Je peux les comprendre, la pensée me traverse — plus que parfois. Détail amusant, il ont eu le choix à l’époque entre Kyoto et Strasbourg.
Sans être aussi radicalement grillé qu’un espresso italien, on tend vers l’amer et les torréfactions marquées. Un poil chargé en caféine pour moi vu qu’ils ne font que des double-expresso. J’évite le surrégime et bois la moitié de ma tasse.
je t’assure, O furo, n’est pas du folklore pour les touristes! cela fait partie de la vie quotidienne des Japonais. En plus, on se sent drôlement bien après. demande à Mounir
Qu’est-ce que c’est « o furo » ?