20240830
Latence de déchiffrage
Certaines images nécessitent un instant pour en extraire le sens ; on n’en perçoit pendant une seconde qu’un chaos indéchiffré.
Être rouge comme une tomate
Être rouge comme une tomate
Les murs ont des oreilles
Natureville
Instagram me fatigue
Je réfléchis à une méthode pour me désengager d’Instagram. Pourquoi le voudrais-je ? Parce que les algorithmes d’hypnose zombificatrice dont Meta fait le cœur d’intention d’Instagram sont désormais un peu trop efficaces et mon « temps de cerveau disponible » en pâtit.
J’ai pensé à dépoussiérer mon compte Flickr. Ce serait une solution intéressante du fait que la publicité y est beaucoup moins envahissante — surtout dans la version payante me semble-t-il, version payante qui est désormais obligatoire pour moi, qui ai atteint la limite de mille photos déposées. On conserve le bénéfice d’une structure de type réseau social, un avantage de taille pour rendre visible son travail. La difficulté de cette option réside dans son coût, d’un peu moins de quatre-vingt euros par an. Je cherche actuellement à réduire la voilure de mes dépenses, alors sans le rejeter complètement, je vais provisoirement mettre au frais cet outil.
Deuxième option : réactiver la page blog de mon site WordPress. Elle est en jachère depuis un an au moins, mais parfaitement opérationnelle. Elle a l’avantage d’une esthétique sobre qui me convient, sans même insister sur l’absence de publicité. Son point faible est bien sûr la déconnexion d’un réseau social ; la seule manière de découvrir mon site serait par le truchement de rencontres, d’expositions, bouche à oreille, publications, etc. Son gros point fort est qu’elle offre un support de publication sans frais additionnels.
2023.31-33
2023.26&30-24
2023.28-18
2023.27-24
2023.26&30-22
Les double expositions involontaires…
2023.25-23
2023.25-22
Un cochon du Vietnam.
2023.24-38
2023-24-33
2023.23-22
2023.22-24
2023.21-11
2023.20-27
J’ai été hier soir à un barbecue de solstice d’hiver, organisé par R. Ça n’était pas tout à fait un barbecue classique, puisqu’il y avait des huîtres, du chili con carne et du pudding aux oranges de Sicile. Il pleuvait, on était serrés sous un précaire toit de garden-party — ça, pour un 22 décembre à Strasbourg, c’était d’un classicisme à toute épreuve.
Comme les autres fois c’était détendu, on a pu échanger quelques bavardages de complologie, quelques blagues, potaches ou non, et en ce qui me concerne, me laisser bercer par la chaleur du brasero. À la fin, on a jeté les vaisselle en carton, les couverts en balsa et les bouteilles en plastique dans le feu en se riant des écologistes castrateurs.
Ce matin Pancho m’a réveillé à grands coups de langue sur le visage. Je crois parfois qu’il me prend pour son chiot et qu’il tient à faire ma toilette après une nuit encombrée de rêves étranges.
Poussé hors du lit par le grognard, j’arrive donc au Café Bretelles, où je lâche trois blagues coup sur coup (dites-donc l’esprit mal tourné, là au fond, j’ai bien dit « blagues »). Mes blagues étaient plutôt marrantes, alors on me demande ce que j’ai fumé. Au fond oui, qu’y avait-il dans ce chili ? D’où vient cette patate ?
ps/ Les huîtres, ça crépite en brûlant.
2023.20-34
Un bourg sans fin IV
Le quatrième opus de la série Un bourg sans fin déboule !
Ce sont des photos choisies de mon année 2022 à Strasbourg.
J’en mettrai courant janvier 2024 un pdf consultable sur le site.
2023.19-20
Tiens, j’ai envie de la dédier à Pentti Sammallahti cette photo. Il y a une distance au sujet qui me rappelle certaines de ses photos ; peut-être plus précisément celle, fameuse, du chien qui s’étire en adoptant une courbure similaire à l’arbre qui le surplombe.