Librairie Totodo

© Boyan Drenec

Arnaud L. m’a emmené à la librairie Totodo, spécialisée dans les livres d’art et de photographie. Il n’y était pas venu depuis longtemps et ne l’a d’ailleurs reconnue qu’après y avoir passé (au moins) un quart d’heure et avoir cuisiné la charmante libraire sur les changements d’agencement.

Je ne l’avais pas remarqué, mais il m’a soutenu qu’elle avait une phalange de petit doigt coupée, dans le style « yakuza ». Hum… se non è vero, è ben trovato.

J’ai trouvé un (le ?) livre de Yamamoto Masao, dont je connaissais la plupart des photos par le web et Qwant images, mais pour lequel j’ai quand même cédé un montant significatif de kopecks japonais.

Golden Gai

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Le stage de photo que je devais faire à Tokyo avec Arnaud Lemorillon a malheureusement été annulé. Son collègue et ami avec qui il devait conduire le stage a eu un accident de moto.

On a quand même eu plusieurs occasions de parcourir quelques quartiers exotiques de la ville, comme le fameux Golden Gai, un  îlot de ruelles étroites rempli de bars nocturnes tous plus petits les uns que les autres — certains n’avaient pas plus de quatre ou cinq places, et encore. Malheureusement, La Jetée (inspiré du film de Chris Marker) et le Bar des Photographes (où, d’après la légende, l’on peut entre autres croiser Nobuyoshi Araki et Daido Moriyama) étaient fermés.

Les boutiques exotiques

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Entre Nishiki Market et Gion, là où se trouve aussi le Weekenders Coffee, le quartier est agréable à parcourir sans but, et c’est ainsi que l’on trouve une boutique de théières anciennes.

Le café en face du Temple des Mousses

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Avant de visiter le Temple des Mousses (Saiho-ji en japonais, ou même Kokedera pour les Kyotoïtes), ce minuscule café est flanqué dans son arrière-cour d’un paisible jardin japonais, parfait pour y déguster un thé chaud ou un burendo kohi (blend coffee).

Weekenders Coffee

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Vous vous demandez peut-être si je ne confonds pas café et parking, et vous avez raison, mais je ne suis pas tout seul. Le grain qu’ont les créateurs du Weekenders Coffee n’est pas qu’un grain de café. Il faut vraiment aller dénicher ce bistrot au fond du parking, à gauche, derrière les grosses bagnoles. Et zéro places assises avec ça.

Un des meilleurs cafés filtre de Kyoto, cela dit.

Café Gallery

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C’est parce qu’il annonçait être une galerie que je me suis décidé à entrer au Café Gallery, la porte d’entrée ne m’y invitait pas vraiment, comme c’est pratiquement toujours le cas pour les restaurants japonais. On ne voit pas comment est l’intérieur, mais dans ce cas, si ça ne m’avait pas plu, j’aurais pu me contenter du prétexte de voir l’expo.

En fait c’était accueillant et j’ai pu y boire un thé en dessinant des plans pour l’avenir sur mon carnet de gribouillages. La tenancière a bavardé pendant une heure avec une cliente. Je ne sais pas de quoi elles parlaient mais ça avait l’air intense et intéressant. À un moment mon porte-mines s’est mis à ne plus marcher, malgré mes efforts. Quelle surprise, faisant preuve d’une grande gentillesse et délicatesse, elle m’a prêté porte-mines sans que je demande rien. Je n’en étais même pas à réfléchir à ce que j’allais prendre pour le remplacer.

Pontocho

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Pontocho, c’est juste une rue étroite, des restos et une atmosphère de retour vers le passé. Oui, c’est une attraction touristique en soi.