2022.3-26
2022.2-21
2022.1-08
Leçons de combat
La force
J’ai rêvé voici deux jours que je rencontrais un homme d’environ 35 ans, arrogant, désagréable. Au point que je lui envoie mon poing dans la figure. Encore plus désagréable que son attitude était mon impuissance à lui porter des coups. Il passait son temps torse nu, à se muscler et à s’entraîner à se battre avec son jeune ami, et ma résistance ne faisait qu’exciter sa cruauté.
Le pouvoir
Le lendemain, au cours d’un autre rêve, je suis assis dans une pièce avec quelques personnes, à ma gauche il y a un homme en noir, producteur de cinéma, une présence physique à la Orson Welles, il doit avoir une soixantaine d’années. Un différend surgit et il y met fin sèchement. Il me remet à ma place, et paralysé, incapable d’élaborer une réplique, je me soumets.
L’autorité
Au réveil, abattu, je me console maigrement en pensant qu’aucune de ces entités n’incarne l’autorité. Celle qui convainc et remplit de force et d’énergie.
La lumière du soir
Cette photo me ramène au Grand Meaulnes, d’Alain Fournier, que j’ai relu voici quelques jours.
Élaboratoire
Macro-sillon
Interface instable
La solitude de l’épouvantail
Mimétisme
Natureville
Les premières naturevilles se sont élaborées sur un principe de juxtaposition. L’approche permaculturelle a élevé le concept à des hauteurs insoupçonnées encore au début du XXIe siècle.
Le voyageur imprudent
Imprudent mais détendu, le Voyageur emprunte les chemins moins fréquentés vers des destinations intrigantes ou inattendues.
Les conséquences de la globalisation
La culture extensive du maïs, les frelons asiatiques, les pandémies, les psychoses pandémiques, l’hypernormalisation des médias, etc.
Ligne de démarcation
Mèche rebelle
La cachette
Road runner
Macron démission
Le charme de l’illusion
La limousine d’Oncle Picsou
Pour trouver des titres à mes images, j’ai fortement tendance à puiser mon inspiration dans mes lectures d’enfance, ou les ouvrages de fiction qui m’ont marqué en général, en tout cas. Référence et connivence intime. Ou poésie sonore arbitraire, parfois…
Parfois ça dérape, cela dit. Le titre de l’image précédente relèverait vaguement de la blague potache de mauvaise foi (limite complotiste). Ça m’a fait rire sur le moment, pas sûr que ça paraîtra aussi pertinent dans un mois.
Un titre est comme une main qui manœuvre un outil avec plus ou moins d’adresse. Il impulse une direction, une vitesse, une rotation à l’objet. On est déjà au cœur de l’editing. De la même manière, l’association avec d’autres photos, à commencer par celle de la page en vis-à-vis, le contexte d’une exposition, vont orienter le sens du récit de l’image. De l’infinité des sens possibles on en gardera une poignée, pour les besoins du moment.
Perfide Albion
J’ai décidé pour cette année de limiter les pellicules avec lesquelles je travaille. Kodak Portra en 24×36 et Kodak Ektachrome E100 en moyen format.
L’idée est de me familiariser avec mon matériel pour apprendre à en tirer la « substantifique moelle ». L’idéal serait de n’utiliser qu’un boîtier mais je vais garder ça pour l’an prochain. Peut-être.