J’ai vu le film Poesia sìn fin, d’Alexandro Jodorowski hier soir. On ne ressort pas indemne de cette œuvre d’art cathartique, de cette thérapie baroque, de cette chose réelle qui se travestit en œuvre d’art et puis l’inverse est vrai.
Les bonus sur le dvd valent le détour : un entretien de 25 minutes avec Jodorowski, un making-of subreptice à peu près aussi long, un peu de psycho-magie et quelques mouettes…
À recommander à tous ceux qui aimeraient émerger de l’hypnose homéostatique de — restons polis — « l’industrie culturelle » contemporaine. En tout cas j’ai été plongé dans une agitation existentielle douteuse.
Viva la poesia !