Un grand café où on ne fait pas d’express, mais des hand drip coffees, c’est-à-dire des cafés filtre (faut-il un « s » à filtre ?). L’endroit est parfait pour y travailler, le jazz ambiant est discret et c’est truffé de prises de courant — et de gens qui bossent sur leur ordi.
Ça n’est pas aussi facile que je le croyais de n’avoir personne avec qui échanger. Dans mes souvenirs, c’était plus simple en 1995, quand je suis parti en Inde. Est-ce parce que j’étais plus jeune et que le contact était plus évident, ou bien l’accès à internet atténue-t-il la morsure de la solitude et le désir de rencontre ?
Je crois que faire des croquis dans le rue est un bon moyen de faire des rencontres, mais c’est pas forcément ton plan.
C’est vrai qu’à l’époque je faisais des croquis. Le côté décalé incite à la curiosité. Un peu comme de faire des photos au sténopé, ou de voyager en vélo.
Voilà le petit décalage qui génère de la curiosité.
Photographier est un geste devenu assez transparent.