Ça se confirme avec le Original blend du MonoArt coffee roasters, le « blend » japonais a une tendance nette pour le pas mal torréfié. Je le trouve très bon en filtre, mais j’avoue que les torréfactions du Café Bretelles m’ont aussi donné le goût de cafés plus « fruités » (lire « acides » — ou acidulés si on veut être moins polémique).
Par gourmandise, je goûte aussi l’expresso. Il est beau, la crema est soyeuse, il est plein d’arômes (keikou vers l’amer, bien sûr). Quand on l’a fini, il laisse une forte sensation de… voûte de sous-bois et de châtaigne.
L’éclairage est moyen, mais le beau comptoir en bois et le décor minimaliste font ce qu’il faut pour qu’on s’y sente bien. On pourrait chipoter que la musique est, comme dans 97,8 % des cafés — un peu forte, mais bon, ce sont des trucs détendus (Union Jack, The Album Leaf… pour ceux qui veulent savoir — merci S****m).