Mon enthousiasme immédiat a été douché en trente minutes. Le syndrome du musée m’a étouffé, étreint, traîné au bord du malaise : j’ai dû évacuer les locaux.
Ça me tombe dessus plus vite dans les très grands musées, mais je ne peux effectuer de séjours prolongés dans aucun temple de la culture, à vrai dire. À mon grand regret, je finis par me sentir enfermé par l’accumulation de chefs-d’œuvres.
Avant de partir, j’ai demandé à une jeune guide du musée si certains jours étaient moins fréquentés, ça pourrait atténuer les symptômes. Mais non.