Pour trouver des titres à mes images, j’ai fortement tendance à puiser mon inspiration dans mes lectures d’enfance, ou les ouvrages de fiction qui m’ont marqué en général, en tout cas. Référence et connivence intime. Ou poésie sonore arbitraire, parfois…
Parfois ça dérape, cela dit. Le titre de l’image précédente relèverait vaguement de la blague potache de mauvaise foi (limite complotiste). Ça m’a fait rire sur le moment, pas sûr que ça paraîtra aussi pertinent dans un mois.
Un titre est comme une main qui manœuvre un outil avec plus ou moins d’adresse. Il impulse une direction, une vitesse, une rotation à l’objet. On est déjà au cœur de l’editing. De la même manière, l’association avec d’autres photos, à commencer par celle de la page en vis-à-vis, le contexte d’une exposition, vont orienter le sens du récit de l’image. De l’infinité des sens possibles on en gardera une poignée, pour les besoins du moment.
C’est bien le making-of.
Ça éclaire le travail sous un jour qu’on avait pas forcément perçu au premier coup d’œil.
Je cherche des sujets de bavardage !
🙂