Kodak Portra négatif couleur 400 ASA
Vladivirtuelle
Clapotis
Attractions étranges sur le front de mer de Vladivostok
Vladivostok kawaï
Bilan argentique
Depuis un mois que je me suis mis à la pellicule photo argentique, il est temps de faire un bilan, et je vais commencer par le négatif (sans mauvais jeu de mots) :
— Ça ralentit indubitablement la production d’images. On pourrait débattre de la nécessité du « slow » dans une époque de « fast » barbare, mais je suis quand même frustré d’avoir fini de traiter aussi vite mon lot de photos. Et mon retard alors ? Hein ? Comment je vais faire pour accumuler du retard dans le traitement de mes photos maintenant ? Sortir plus et faire plus de photos ? Hm…
— La dépendance vis-à-vis d’une boutique de photographie pour le développement et le scan. Et encore, j’ai la chance d’en avoir une à 20 mètres de la maison qui me fait le combo pour 530 roubles par pellicule. Cependant, je lui ai demandé de me faire des « flats scans » avec un max d’info et sans pré-traitement au niveau du scan mais il ne veut pas. Tout est automatisé pour une efficacité et un rendement maximum. Si je veux voir le côté plein du verre, il a accepté de me faire des scans en tiff à 48 bits de profondeur de couleur, ce qui m’assure une plus grande marge de retouche et de récupération des images.
Quand au positif :
— La qualité numéro 1 de l’argentique est indiscutable et frappante : c’est l’aspect « chaleureux » de la texture des images. Ces mondes étranges et science-fictionnesques à la périphérie de notre champ de vision, c’est quand même ce grain particulier qui les évoque avec le plus de force. Voilà quelque chose qui m’embêterait presque un peu, à dire vrai. Si je veux sérieusement exploiter cette veine, il va falloir que je résolve le problème du développement et du scan. Développer soi-même n’est pas insurmontable, et j’ai commencé à regarder des vidéos didactiques sur internet qui montrent comment faire. Le scan ne sera pas une étape anodine non plus, mais là aussi, on peut trouver des guides sur le web. L’ensemble représente pas mal de travail en plus, mais c’est faisable. La question reste en suspens, est-ce que ça en vaut la peine ? Surtout dans la mesure où je n’ai pas fait le tour du numérique — on en est même loin.
Vladivostok
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Kafema
Kodak Ektar 100 négatif couleur
Mon « atelier » préféré est le Kafema. Son défaut : un wifi inutilisable (page strictement en russe à renouveler toutes les demi-heures avec des mots de passe que je ne sais pas où aller chercher), doublé d’une assez faible réception de la 4G. On fait avec.
Pourquoi je reviens tous les jours ? Leurs cafés filtres sont excellents.
Vladivostok
Musée Goroda
Kodak Ektar négatif couleur 100 ASA
Je suis allée voir au Musée Goroda (le Musée Municipal) une expo sur la guerre entre la Russie et le Japon (du 8 février 1904 au 5 septembre 1905). Je pensais que c’était une expo photo, mais non. Au 3e étage il y avait une création d’intérieurs s’inspirant de l’époque soviétique qui valent bien le bric-à-brac de l’oncle Félicien dans les aventures fantastiques de Philémon.
C’est l’expo qui a le plus de succès, d’après le directeur du musée.
Vladivostok
Vladivostok
Bilan coréen
Départ
C’est mon dernier jour en Corée du Sud, et je vais perdre 9°C d’un coup en arrivant à Vladivostok. Il va faire 5°C (je vous laisse déduire la température à Séoul). Si je fais le bilan, ça a été un mois difficile ; déprime et fatigue ont pesé sur mon envie de découverte, avec pour conséquence que je me suis cantonné au quartier de Yeonnam et ses abords immédiats plus Choongmuro, le quartier des boutiques photos, ainsi que les rives de la rivière Han (je ne suis pas sûr du nom). À ma décharge, il faut bien avouer qu’un nombre incalculable d’obstacles, mieux connus par leur sobriquet de « cafés sympas » ont dévié mes vecteurs de sortie de champ gravitationnel.
Pajama Party
La guest house qui m’a hébergé un mois avait pour elle d’être vraiment très bien située. Pour quelqu’un qui passe un quart ou un tiers de son temps dans les cafés, en tout cas. Dans les étages, dans les sous-sols, avec chat, sans chat, etc. dans les ruelles reculées… Tellement, que j’ai eu du mal à en élire deux ou trois autour desquels reconstruire une routine et des habitudes.
Fiabilité
Mon appareil photo numérique m’a lâché. Il ne lit plus les cartes SD que sporadiquement. La tuile hypra-gonflante. Du coup j’ai sorti mon plan B, ma botte, ma parade, mon esquive : un autre appareil photo. Argentique celui-là, et il n’a même pas de cellule. En découle sa quasi-infaillibilité électronique. Je dis quasi car je recours malgré tout à mon téléphone et à l’appli Lumu pour mesurer l’exposition et choisir ma combinaison vitesse/ouverture.
etc.
Passer du capteur numérique à la pellicule photo a certainement pour effet de ralentir les processus, et d’exiger plus de temps de cerveau pourla [prise d’une photo] construction d’une image. De ce ralentissement, et si l’on décide envers et contre tout de voir les choses dans un esprit plus joyeux, on peut peut-être espérer un approfondissement de la pratique photographique — les bons jours. Les dernières photos numériques arriveront sur le blog au fur et à mesure de leur traitement. Après… soit je trouve un labo à Vladivostok, soit je continue le blog avec des images « téléphonées ».
ps
Liudmila, chez qui je vais loger à Vladivostok, me prévient que je serai accueilli par un typhon.
: D
Vladivostok
Séoul
Séoul
Séoul
rivière Han
Rivière Han : architecture
Un café inconnu
Un café dont je ne connais pas le nom. Il est cependant écrit en coréen sur le portail d’entrée (la première photo). J’avais pas mal bu de cafés ce jour-là alors j’ai voulu prendre un thé, mais ils n’en font pas. Ou presque pas, car ils ont finalement dégotté un sachet d’English Breakfast à l’ultime seconde.
La terrasse, meublée de bric et de broc, est protégée du soleil par des toiles légères, le tout donnant une atmosphère paisible et un peu « SF française », c’est-à-dire ayant une tendance contemplative, à la Chris Marker ou J. H. Rosny Aîné.
Coffee Nap Roasters
La première fois que je suis passé devant le Coffee Nap Roasters, il était en construction. Trois gars étaient en train de poser les briques sur la butte qui est devant le comptoir et qui est d’une indiscutable originalité « organique ». Quelques jours après il était ouvert et hyper-fréquenté, ce qui est surprenant si l’on considère à quel point il est situé à l’écart de toute rue un peu passante. Il est vraiment à la frange du quartier de Yeonnam, au pied de la muraille de la voie ferrée, un peu avant d’arriver à la rivière Han. Ils utilisent une de ces belles machines à expresso fabriquées à Detroit, que j’ai vues aussi à %Arabica à Kyoto.
Leur expresso est excellent, couleur, crema, densité, goût…