Espresso Boutique

© Boyan Drenec

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Une déco ultra-soignée, des sièges d’un extraordinaire inconfort. L’Espresso Boutique peut se vanter d’offrir  un expresso et des cafés filtres parmi les meilleurs de Séoul.

Picture Book

© Boyan Drenec

Picture Book est un atelier d’impression, une librairie, peut-être aussi vaguement un salon de thé, quand ça les chante. Ils vendaient des rizographies d’Icinori, entre autres trucs sympas…

Choongmuro

© Boyan Drenec

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Ça fait plusieurs jours que je ne sortais pas de l’auberge Pajama party. Le froid et la pluie y ont été pour quelque chose, mais pas seulement. Je ne sais pas par quel bout prendre Séoul, je me sens désorienté. Je commençais tout juste à avoir mes repères à Tokyo et voilà qu’il faut tout recommencer. Je fatigue.

Aller faire un tour à la boutique Leica de Choongmuro a donc été une motivation autour de laquelle construire une sortie. C’est un des plus grands Leica Store que j’aie pu voir. À noter une exposition permanente d’appareils anciens ou rares de la marque. Le premier étage (le deuxième selon la terminologie coréenne) est une galerie d’exposition de photos, le deuxième est une boutique Hasselblad où j’ai pu y voir entre autres trésors quelques dos numériques qui auraient intéressé Benoît S, et un de ces boîtier Alpa, qui m’avait bien fait rêver sur internet. J’ai vu qu’il sont quand même très gros, pas très pratiques si on veut les trimballer avec soi tous les jours.

Bref, ma fibre consumériste n’avait pas fini de vibrer, et j’ai brusquement — trait de génie, n’est-il pas ? — découvert que j’avais besoin de filtres à densité neutre (ND6). Au-delà de la satisfaction d’une compulsion subconsciente, ceux-ci me permettront de prendre des photos en plein soleil à ouverture maximum, ou bien de rallonger considérablement les temps de pose… super ! Qui pourrait s’en passer, pas vrai ?

Marcher dans la rue

À Séoul on marche n’importe comment dans les rues. N’importe comment… c’est-à-dire… on marche comme en France, on traverse n’importe où, on regarde, bien sûr. On est à mille lieues du Japon et de ses traversées de passages piétons strictement codifiées.

Bonne merci

Je viens d’acheter un lecteur de carte SD dans une boutique d’ordis d’une marque assez connue, la jeune coréenne qui me l’a vendue parlait bien anglais. En partant j’ai voulu dire merci (en coréen) et j’ai sorti un « aniang aseo » assez correctement prononcé me semblait-il. Sauf qu’elle n’a pas réagi, du tout. C’était déconcertant, un peu.

C’est seulement trente secondes plus tard, une fois dans la rue, que je me suis aperçu que je lui avais dit bonjour en voulant dire merci.

Si j’intervertis les deux mots de coréen que je connais, comment en vouloir de quoi que ce soit à qui que ce soit ?

Aterrissage à Incheon

Achat à l’aéroport d’une carte SIM données illimitées, installation de la SIM et paramétrage du réseau inclus : 3 minutes et 23 secondes.

La Corée du Sud et internet ça dépote sa race du bois-bitume atomique, grave, ça déroule comme du papier à musique, ça va vite.

Iki Espresso

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Iki Espresso se situe à l’écart, dans une rue calme de l’est de Tokyo, et sa terrasse a du coup été digne d’un bon farniente d’une petite heure. Juste à profiter de la douceur de l’air printanier.

La serveuse a été très sympathique, de plus. Un vrai sans-faute, si l’on considère que l’expresso est oshii (délicieux).

Café de l’Ambre

© Boyan Drenec

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Sur les bons conseils de mon amie Dominique D, je me suis mis en quête du légendaire Café de l’Ambre — qui m’aura donné un relatif fil à retordre. Je l’ai en effet cherché une première fois il y a quelques jours, dans une ruelle secondaire de Ginza, sans le trouver. Étant parfois de nature persévérante, je suis revenu aujourd’hui, doublant la dose de détermination (borderline buté). Cette fois j’ai débusqué le discret bistrot *.

Ces efforts ont pour finir été récompensés par un café filtre exceptionnel, en provenance du Kenya et torréfié assez « fruité ». Il était d’ailleurs tellement bon que je l’ai avalé trop vite pour le déguster vraiment.

Il va donc falloir que je revienne.

Petit bémol, le service faisait plutôt penser à l’âpreté d’un expresso français des années 70 : des monosyllabes en un anglais rudimentaire et des gestes brusques pour signifier que des clients ont besoin de la table.

* Ça n’est pas très glorieux, mais l’honnêteté me pousse à dire qu’il était exactement à l’endroit où je l’avais cherché la première fois. Je me rassure comme je peux en me disant qu’il était fermé à ce moment-là.

Live Coffee

© Boyan Drenec

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La grande vue sur la rue du très sympathique Live Coffee est à l’ombre toute la journée. Que pourrait-on vouloir de plus ?

En chipotant, peut-être une ou deux choses. D’une part qu’ils acceptent de laisser les gens utiliser les prises de courant pour charger leur téléphone. D’autre part, et dans un tout autre registre, le goût de leur café a… une marge de progression assez étonnante.

Avec une si belle vue, on fait avec.

Tapioca

Je suis allé dans une boutique café/resto/matériel de cuisine/fringues/etc. cet après-midi. Entre les raviolis vapeur et le café, ils servent du jus de tapioca.

La première fois que j’en ai bu c’était à Paris, pas très loin du Carrousel du Louvre. C’est très bon et j’avais oublié de quel nom était cette boisson (note : reformuler ?).

Le tapioca. Un jour j’en reboirai, maintenant c’est sûr.

Un kebab à Akiba

On trouve quelques kebabs, au Japon. En ayant un peu marre de l’offre locale de snacks, je viens d’en manger un à Akihabara, plutôt bon ma foi. La galette fine sans levain est meilleure que le pain plein de mie qu’on trouve la plupart du temps à Strasbourg — sauf chez les Libanais et les Syriens. La viande de bœuf, bien grillée, est accompagnée de chou blanc. Sobre et bon. Sans sauce pour moi.

Yodobashi camera

Yodobashi camera est un réseau de gigantesques « depatomento sutoru » où l’on trouve presque tout. Leur rayon photo est proprement hallucinant (ils vendent même du Leica).

Pour honorer cette cathédrale de l’Église du Consumérisme, le jingle-mantra qui infiltre vos synapses au cours de votre plongée dans les entrailles de la bête entonne sans répit les paroles « Yo-do-ba-shi ca-me-ra-a-a-a-a » sur l’air de Gloria Alleluia.

Nous n’avons à l’heure actuelle pas pris la pleine mesure de l’étendue des dégâts à bord.

Le karaoke près de l’Hôtel New Tohoku

© Boyan Drenec

Sur les bons conseils d’Arnaud, j’ai fait un petit tour dans ce que je croyais être un karaoke avant de rentrer à l’hôtel, qui est à 50 mètres de là. Ça n’était pas exactement un karaoke en réalité, mais un club de jazz où chacun peut monter sur scène et participer à une jam session. Mes capacités musicales négatives étant un sérieux obstacle à ce genre de dérapages, je me suis contenté de les écouter et de faire mon possible pour résister à leurs invitations.

Le gars qui chante, sur la photo, est très sympa, il était aussi légèrement bourré je crois. La fin de soirée a été détendue, même s’ils étaient un peu ébahis que je demande un thé — chaud, histoire d’aggraver mon cas — au lieu d’une bière ou d’un saké quelconque.

Sur un écran passait un dvd de Chet Baker qui bavardait avec un pianiste, improvisant tous deux quelques morceaux. C’est pas Chet Baker qui aurait pris un thé dans ce sous-sol jazz.