TOKYO OKAY

Tokyo okay, le prochain carnet d’Incursion mijote doucement — percole, voire. Il rassemblera des photos (numériques) en couleur reliées en un carnet de 36 pages. Comme le titre le suggère sans fioritures, ce seront des photos de la capitale japonaise.

Haiku Coffee Roasters

© Boyan Drenec

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Tenu par Taniguchi et Kali, un couple nippo-hawaïen, le Haiku Coffee Roasters est mon café préféré à Osaka. C’est simple, le temps de mon séjour c’est devenu mon lieu de travail, mon atelier. J’y ai dégusté un Éthiopie Yurgacheffe Kochere (lavé) notamment, qui est un des meilleurs cafés que j’ai bu au Japon. Histoire d’en remettre une couche, l’endroit était à peine à 3 minutes à pied de ma guest house.

Yoshi et sa copine Mayu se sont pointés un jour avec leur appareil, et ça a un peu dérapé en session photo dans le café.

Iki Espresso

© Boyan Drenec

Iki Espresso se situe à l’écart, dans une rue calme de l’est de Tokyo, et sa terrasse a du coup été digne d’un bon farniente d’une petite heure. Juste à profiter de la douceur de l’air printanier.

La serveuse a été très sympathique, de plus. Un vrai sans-faute, si l’on considère que l’expresso est oshii (délicieux).

Café de l’Ambre

© Boyan Drenec

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Sur les bons conseils de mon amie Dominique D, je me suis mis en quête du légendaire Café de l’Ambre — qui m’aura donné un relatif fil à retordre. Je l’ai en effet cherché une première fois il y a quelques jours, dans une ruelle secondaire de Ginza, sans le trouver. Étant parfois de nature persévérante, je suis revenu aujourd’hui, doublant la dose de détermination (borderline buté). Cette fois j’ai débusqué le discret bistrot *.

Ces efforts ont pour finir été récompensés par un café filtre exceptionnel, en provenance du Kenya et torréfié assez « fruité ». Il était d’ailleurs tellement bon que je l’ai avalé trop vite pour le déguster vraiment.

Il va donc falloir que je revienne.

Petit bémol, le service faisait plutôt penser à l’âpreté d’un expresso français des années 70 : des monosyllabes en un anglais rudimentaire et des gestes brusques pour signifier que des clients ont besoin de la table.

* Ça n’est pas très glorieux, mais l’honnêteté me pousse à dire qu’il était exactement à l’endroit où je l’avais cherché la première fois. Je me rassure comme je peux en me disant qu’il était fermé à ce moment-là.

Live Coffee

© Boyan Drenec

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La grande vue sur la rue du très sympathique Live Coffee est à l’ombre toute la journée. Que pourrait-on vouloir de plus ?

En chipotant, peut-être une ou deux choses. D’une part qu’ils acceptent de laisser les gens utiliser les prises de courant pour charger leur téléphone. D’autre part, et dans un tout autre registre, le goût de leur café a… une marge de progression assez étonnante.

Avec une si belle vue, on fait avec.

Tapioca

Je suis allé dans une boutique café/resto/matériel de cuisine/fringues/etc. cet après-midi. Entre les raviolis vapeur et le café, ils servent du jus de tapioca.

La première fois que j’en ai bu c’était à Paris, pas très loin du Carrousel du Louvre. C’est très bon et j’avais oublié de quel nom était cette boisson (note : reformuler ?).

Le tapioca. Un jour j’en reboirai, maintenant c’est sûr.

Un kebab à Akiba

On trouve quelques kebabs, au Japon. En ayant un peu marre de l’offre locale de snacks, je viens d’en manger un à Akihabara, plutôt bon ma foi. La galette fine sans levain est meilleure que le pain plein de mie qu’on trouve la plupart du temps à Strasbourg — sauf chez les Libanais et les Syriens. La viande de bœuf, bien grillée, est accompagnée de chou blanc. Sobre et bon. Sans sauce pour moi.

Yodobashi camera

Yodobashi camera est un réseau de gigantesques « depatomento sutoru » où l’on trouve presque tout. Leur rayon photo est proprement hallucinant (ils vendent même du Leica).

Pour honorer cette cathédrale de l’Église du Consumérisme, le jingle-mantra qui infiltre vos synapses au cours de votre plongée dans les entrailles de la bête entonne sans répit les paroles « Yo-do-ba-shi ca-me-ra-a-a-a-a » sur l’air de Gloria Alleluia.

Nous n’avons à l’heure actuelle pas pris la pleine mesure de l’étendue des dégâts à bord.