« Bien qu’italien d’origine, il appartenait à une école d’alpinisme que l’on pourrait — grosso modo — appeler l’ « école allemande ». On pourrait ainsi résumer la méthode de cette école : on attaque la face la plus abrupte de la montagne par le couloir le plus pourri et le plus mitraillé par les chutes de pierres, et l’on monte vers le sommet tout droit, sans se permettre de chercher des détours plus commodes à gauche ou à droite; en général, on se fait tuer, mais, un jour ou l’autre, une cordée nationale arrive vivante à la cime. »
René Daumal, Le Mont Analogue, p.77