Osez Klorokine est le dernier clip du groupe strasbourgeois Klorokine, sur une parodie d’Osez Joséphine, d’Alain Bashung. Même si leur réinvention d’Au suivant, de Jacques Brel était déjà bien, celui-ci met la barre plus haut. Je l’écoute en boucle.
Les premières naturevilles se sont élaborées sur un principe de juxtaposition. L’approche permaculturelle a élevé le concept à des hauteurs insoupçonnées encore au début du XXIe siècle.
Pour trouver des titres à mes images, j’ai fortement tendance à puiser mon inspiration dans mes lectures d’enfance, ou les ouvrages de fiction qui m’ont marqué en général, en tout cas. Référence et connivence intime. Ou poésie sonore arbitraire, parfois…
Parfois ça dérape, cela dit. Le titre de l’image précédente relèverait vaguement de la blague potache de mauvaise foi (limite complotiste). Ça m’a fait rire sur le moment, pas sûr que ça paraîtra aussi pertinent dans un mois.
Un titre est comme une main qui manœuvre un outil avec plus ou moins d’adresse. Il impulse une direction, une vitesse, une rotation à l’objet. On est déjà au cœur de l’editing. De la même manière, l’association avec d’autres photos, à commencer par celle de la page en vis-à-vis, le contexte d’une exposition, vont orienter le sens du récit de l’image. De l’infinité des sens possibles on en gardera une poignée, pour les besoins du moment.
J’ai décidé pour cette année de limiter les pellicules avec lesquelles je travaille. Kodak Portra en 24×36 et Kodak Ektachrome E100 en moyen format.
L’idée est de me familiariser avec mon matériel pour apprendre à en tirer la « substantifique moelle ». L’idéal serait de n’utiliser qu’un boîtier mais je vais garder ça pour l’an prochain. Peut-être.
Ne donnez pas de pain à manger aux cygnes, ou aux oiseaux en général, c’est très mauvais pour eux (ils en meurent, parfois). Des grains de maïs et de la salade, ça leur convient.