Nous voilà beaux. Une nouvelle année commence et malgré les milliards de gens qui ont faim, il faut quand même élaborer de bonnes résolutions pour faire avancer le schmilblick dans le bon sens.
Ready 7 Go 4 Atari Banzaï, les amis (ça veut rien dire mais c’est jouissif comme si je savais parler le japonais du futur).
Gagner un peu de pognon, tiens. Pas n’importe comment, entendons-nous ; par mon art — photographique en l’occurrence. Le comment n’est pas d’une limpidité foudroyante, pourtant. Dans une chaîne de causalité plus longue que les séquences supectes de l’ADN du SRAS-Cov-2, je me perds irrémédiablement dans une brume qu’un auteur de science-fiction en manque ignoble d’inspiration qualifierait de quantique. Moi pas. Moi je dis que ça patine dans la semoule, même si j’entraperçois les premiers pas d’un long chemin menant je ne sais où.
Je vais commencer par m’associer avec deux photographes de grand chemin, des cadors à poil dur, des aguerris du bitume, des coriaces du 48e parallèle, dans une publication résolument aventureuse, si ce n’est un poil interlope. Mais, chut…
Je vais aussi continuer à laborieusement élaborer et faire imprimer à compte d’auteur auto-proclamé et auto-édité des carnets dont la qualité qui me fascine le plus est la couture en fil Singer de la reliure — en fil coloré !
Comme dirait notre ministre de la Santé : si quelque chose a fait la preuve de son échec et de son inutilité, alors persévérez, que diable. Si je l’écoutais, j’arrêterais immédiatement de publier ces carnets sympas… sait-on jamais, ça pourrait marcher ! Heureusement, je ne l’écoute pas.
Une exposition ! Crac boum, hue !
Mais après, ça devient flou.
Comment franchir le cercle qui sépare les pauvres, les sans dents, les non-essentiels, les gilets jaunes, les 99%, ceux qui ont la flemme de traverser la rue pour trouver un travail de photographe, etc. de l’élite globaliste, transhumaniste, hors-sol, peu avenante, non-empathique, sociopathe, apôtre du Grand Reset et du totalitarisme sanitaire, mais si… riiiiiiiiiiiiiiiiiiiiche ? Rage et désespoir ! Comment ?
Retournant le problème dans un autre sens, je me demande si je n’ai pas une furieuse tendance à associer de manière plus ou moins subcocasse la réussite matérielle et la noirceur de l’âme. Même si à partir d’un certain niveau de revenu (1 milliard de dollars net par an à la louche — on ne parle pas du notaire de province, et des exceptions existent, bien entendu), le spectacle donné par la richesse laisse sur le carreau, un peu nauséeux. On peut viser plus haut que le RSA ou le SMIC sans vendre son âme, non ? Oui, quand même, je crois bien, mais mon inconscient a du mal à l’admettre, ce salaud m’en veut.
Tout ça est confus, un problème de… riche, diront les mauvaises langues. Il faut que j’invente une solution mentale, psychique, spirituelle et élégante à ce casse-tête qui fait bien chier (c’est là son unique qualité). Après tout et tout ça pour ça, disons-le tout net : bouge tout ton cul, Boyan le toubab de tous les dangers !
J’aurai au moins trouvé ma devise pour 2021.
* Je déclare bien entendu n’avoir aucun conflit d’intérêt avec un labo pharmaceutique.
Si tu trouves une solution à ce problème de riche 🙂 fais-le moi savoir.
(et file le tuyau)
Bonne année.
À part « Rosebud », je ne trouve rien…
: )